À la fin de ce mois d’octobre, le GSARA et le CVB ont proposé d’envisager le cinéma documentaire comme le vecteur d’ « un rapport renouvelé à la nature et au non-humain, où une certaine conception du paysage est remplacée par celle d’un milieu vivant et relationnel » (Teresa Castro). Des rencontres, conférences et projections ont alterné afin de cerner au mieux ce que c’est de « composer avec les vivant·es ». Toute la programmation, qui s’inscrivit dans le cadre du festival « En ville ! », a eu lieu au NOVA et a suscité un vif intérêt auprès du public.
Ainsi, nous avons présenté des films d’Elise Florenty & Marcel Turkowsky (Back to 2069 + Conversation with a Cactus), de Chloé Malcotti (Medusa), de Lois Patino (Red Moon Tide) et de Félix Blume (Curupira, bête des bois + Luces del Desierto). Chaque film faisait écho à une conférence ce qui permettait de prolonger la réflexion sur un plan cinématographique. Les réalisateurs étaient présents pour en parler. Le film Medusa de Chloé Malcotti, une coproduction du CBA et du GSARA, était projeté en première belge, en présence de la réalisatrice et de l’équipe.
Les conférences de Teresa Castro (« Réanimer la nature »), d’Alexis Zimmer (« Brouillards Toxiques ») et d’Alexandre Galand (« Pour une polyphonie rythmique des échanges ») ont été enregistrées par nos soins et se trouvent dans ce dossier. Quant au quatrième conférencier, Matthieu Duperrex, nous nous sommes entretenus avec lui à propos de la « féralité ». Vous pourrez en découvrir la retranscription ci-dessous.
Ce cycle a constitué le cinquième opus de la résidence « Conversation » mise en place par les Ateliers de production du GSARA et du CVB.
Image d’illustration (c) Photo issue de Medusa de Chloe Malcotti